Manager la prévention
c’est trop souvent une histoire de « toujours plus ».
Si la qualité du management de la sécurité se mesurait au nombre d’actions réalisées, ça se saurait !
Evolution de culture prévention rime bien souvent avec « plus d’actions » :
- dernière pratique imposée par le groupe ou nouvel outil tendance qui s’ajoutent à une palette déjà bien fournie.
- renforcement des quotas pour les visites sécurité ou pour la remontée des presqu’accidents, qui s’ajoutent aux autres objectifs quantitatifs déjà conséquents.
C’est qu’on appelle l’effet mille-feuille
Au final, la mesure tape bien souvent à côté de l’intention. Dans le premier cas, les managers souffrent d’indigestion qui se manifeste par le symptôme du « trop de sécurité tue la sécurité ».
Dans l’autre cas, le système donne l’illusion d’être performant. En réalité, il est alimenté en quantité mais quid de la fiabilité des données ou de la pertinence des actions menées ? Le système est engorgé, les préventeurs souffrent alors d’un trop plein de données dont ils ne savent que faire, et ça finit bien souvent par retomber.
C’est-ce qu’on appelle l’effet soufflé.
En matière de sécurité, le manager est naturellement impliqué.
Chez ID.QUATION, nous ne connaissons pas de managers indifférents face à l’accident d’un membre de son équipe. Tous sont animés d’une intention de bien faire et aimeraient décrocher le fameux « 0 accident ». Et pourtant, leurs manières d’agir ne servent pas toujours leur intention première.