LE MANAGER, UN ACTEUR A « RE-CONSIDÉRER  » POUR MIEUX GÉRER LES RPS

En 2021, c’est plus d’une entreprise sur 2 (51%) qui a été confrontée à un arrêt maladie dans le cadre de RPS (source BDO France)

L’évaluation des RPS, une affaire de spécialistes ?

La notion de risque professionnel initialement restreinte à la santé et à la sécurité a été élargie à une conception plus globale comprenant la santé mentale. Si l’obligation de l’employeur d’évaluer les risques pour la santé et la sécurité des travailleurs (article L. 4121-3 du code du travail), d‘en transcrire les résultats dans un document unique et d’en piloter les actions ne fait pas débat, le sujet des acteurs impliqués dans cet exercice délicat se pose…

Bien souvent, c’est encore souvent l’apanage d’instances expertes : la médecine du travail, les membres du CSE, la commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail (CSSCT), les acteurs Ressources Humaines. Quid de l’implication des managers de terrain ?

Le manager, un potentiel de détecteur de risques à révéler

Du fait de sa proximité avec les équipes et leur réalité de travail, le manager est bien la première personne à pouvoir identifier les risques psycho sociaux majeurs pour son secteur et à percevoir les premiers signaux d’alerte d’une personne en difficulté au sein de son équipe, parfois avant même que l’intéressé n’en ait conscience ou n’ose en parler. L’associer à l’identification des risques, l’outiller pour faciliter ses observations lui permettra d’aiguiser son œil.

Le manager, un pouvoir de préventeur à activer

Du fait de son rôle d’animateur d’équipe, le manager est en contact direct avec son équipe et dispose d’un « réel pouvoir d’influence » dans l’exercice de ses différentes actions managériales. Qu’il s’agisse d’animer une réunion, de faire un feed-back, de mener un entretien individuel, la posture du manager aura nécessairement un impact. Questionner ses pratiques, prendre conscience de celles qui sont ressources pour ses équipes et à l’inverse, celles qui génèrent de la contrainte lui permettra d’agir en prévention.  

Et aussi…, une personne à préserver

Du fait de sa position délicate entre « le marteau » et « l’enclume », le manager est lui-même exposé à des risques que sa direction et ses équipes ont tendance à sous-estimer car un chef « ça se doit d’être infaillible ». Mais un manager qui va mal c’est souvent une équipe qui va mal. Lui permettre de s’écouter, de percevoir ses précurseurs de stress, de prendre soin de lui sera de nature à le préserver et à …

Michèle Leroy, co-dirigeante

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